Résolutions du NMP sur le code électoral


SOUS LE THEME : Pour un Panafricanisme de Gouvernement



Considérant que la mise en place d’ELECAM n’a pas mis fin à la contestation du code
électoral par les forces politiques dites de l’opposition ;
Considérant que malgré ces procès d’opinions dont il fait l’objet, ELECAM a fait ses
preuves en organisant des scrutins qui, ont mobilisé toute la classe politique (dont les acteurs
politiques qui contestent ELECAM) et n’ont pas donné, à l’issue, matière à contestation qui ait
conduit le pays dans une crise post-électorale ;
Considérant la situation désastreuse de maints pays dans le monde à cause de processus
électoraux ratés ;
Les militants du NMP réunis en congrès du NMP, après avoir examiné les contours de la
loi électorale, ont convenu de ce qui suit :
La loi électorale en cours au Cameroun, est une bonne loi. Elle a permis de concilier
démocratie, complexité géo-ethnique et continuité de l’Etat. Tout en la contestant, la classe
politique est très à l’aise avec ladite loi qui, cahin cahan, favorise un jeu politico-institutionnel
garantissant l’essentiel des intérêts politiques des acteurs.
Dans un contexte de globalisation de la politique où la standardisation des processus et
procédés électoraux, si chers aux fondamentalistes de la « transparence électorale », aux salafistes
des « élections transparentes », est le cheval de Troie de la recolonisation économique de l’Afrique,
il faut saluer la résilience de notre loi électorale.
Que celle-ci doive évoluer, cela va sans dire. A cet effet, le NMP se félicite des dynamiques
d’envergure et internationalisantes qui, ont cours ici et là, avec l’implication des pouvoirs publics,
pour rendre cette loi plus performante et plus consensuelle. Le NMP est fier d’avoir pris toute sa
place dans ces dynamiques.
Le NMP s’engage à travailler davantage dans le sens d’élaborer des propositions de
structure et ouvrir de nouvelles perspectives au jeu politico-électoral.
Fait à Douala
Le 15 juin 2018 
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