2ème CONGRES du N.M.P DISCOURS DE POLITIQUE GÉNÉRALE DU PRÉSIDENT NATIONAL

 


Très chers Représentants de l’Administration,
Très chères Autorités religieuses et traditionnelles,
Très chers Responsables ou Représentants de Partis invités,
Personnalités ici présentes en vos titres et grades respectifs,
Très chers invités spéciaux,
Panélistes d’Afrique-Média et de DBS, nos chaînes,


Mesdames,Messieurs, chers invités,

A vous les membres du Nouveau Mouvement Populaire,
Je vous souhaite à tous et à toutes, une chaleureuse bienvenue dans cette salle des Banquets la Providence où nous avons nos habitudes. Bien évidemment que c’est au nom du NMP que je formule ces vœux de bienvenue. La providence qui est le nom de cette salle qui nous accueille, est l’autre nom de DIEU, du Seul Vrai DIEU, Créateur du Ciel et de la Terre, Père Universel de tous et de toutes, sous le contrôle total de qui nous avons placé cette triplice rencontre. Que son Nom soit davantage élevé et glorifié.
Une fois de plus, bienvenue à tous et à toutes. Nous sommes ravis de vous accueillir, vous qui venez de toutes parts, d’horizons les plus lointains comme les plus proches, vous qui êtes connectés. Nous sommes immensément bénis pour être au cœur de cette fraternité humaine qui,sur une base renouvelée,se construit chaque jour, pierre après pierre, en vue de la sauvegarde de l’espèce humaine qui fait l’objet de menaces inédites. 
Mesdames et Messieurs, 
Le Premier Congrès du N.M.P tenu à Douala les 14 et 15 juin 2018, avait été placé sous le thème : « Pour un Panafricanisme de Gouvernement ». La substance de ce thème avait été suffisamment développée durant les travaux qui avaient meublé ledit Congrès. Qu’il me plaise de rappeler que par Panafricanisme de Gouvernement, il fallait entendre une démarche stratégique qui, à la suite d’une analyse rigoureuse de la situation africaine et mondiale, avait intégré que si nous considérons les Chefs d’Etats, les Gouvernements comme les ennemis à abattre quelque soit le prix, le mouvement panafricaniste serait condamné dès le départ.
L’intelligence et la sagesse nous commandaient plutôt de les considérer comme des alliés objectifs du Panafricanisme sous réserve qu’ils optent résolument de combattre le Panafricanisme. Cette option stratégique permettait au Panafricanisme dans sa séquence actuelle, de marcher sur ses deux (02) pieds : (1) celui de la dénonciation et de l’éducation des masses,et (2) celui de l’accession au pouvoir d’Etat. Cette marche équilibrée du Panafricanisme sur ses deux pieds était une nécessité. Si la dénonciation de l’impérialisme mondialisé appelle simultanément la formulation d’un projet politique alternatif, alors il faut avoir conscience des enjeux de Gouvernement : familiarisation avec les dossiers gouvernementaux, d’Etat, connaissance et maîtrise des mécanismes de Gouvernement, de la gestion des contraintes liées à l’action gouvernementale, de l’impact de la structure des relations internationales sur le fonctionnement de nos États, connaissance des rouages de la machinerie gouvernementale, etc… pour mieux anticiper sur les évolutions futures. Cette lucidité stratégique a permis de bien mûrir nos positions, d’éviter de tomber dans le piège des maladies infantiles du Panafricanisme comme celle consistant par exemple, à croire que le fait de dénoncer les Gouvernants sur un plateau de télévision relève du Panafricanisme et nous place sur un même piédestal que les Chefs d’Etats à défaut de nous présenter comme étant plus patriotes que ces derniers. Un propos, un discours panafricaniste ne l’est réellement que dans la mesure où il est bien conscient(au sens d’assumer toutes les obligations qui découlent des prises de positions) des conditions qu’il faudra nécessairement réunir pour que l’utopie se transforme en réel. Le temps de la dénonciation et le temps étatique sont différents aussi bien dans la théorie que dans les faits. Pour les mettre en cohérence dans le contexte où l’Afrique est en proie aux dynamiques de recolonisation, le discours panafricaniste se doit d’être global, entier, intégral dans le sens où il prend en compte tous les aspects de la situation, où il procède d’une analyse rigoureuse et objective des conditions africaines. On ne renverse donc pas, sur la seule base de ses sentiments ou de ses intérêts personnels, la hiérarchie des contradictions. C’est en procédant ainsi qu’on lève les verrous, que l’on décode les secrets du système qui organise la disparition historique de l’Afrique et des africains.
Dès le début du mouvement panafricaniste, nous avons fait le choix de la Parole comme arme stratégique de combat. Sa puissance réside dans la Vérité qui la caractérise et la porte. La Vérité est cohérente, entière et persuasive. Elle porte en elle, les moyens de sa réalisation, de son accomplissement. Le Panafricanisme de Gouvernement est donc une Intelligence de la situation africaine qui retourne les armes qui jusqu’ici, ont permis de soumettre les africains aux différentes formes d’esclavage, contre leurs fabricants et/ou leurs utilisateurs. Alors que le deuxième Congrès du NMP s’ouvre, le Panafricanisme de Gouvernement a-t-il tenu ses promesses ??? Répondant à la question centrale du comment sortir du piège mortel constitué par le concubinage incestueux de l’endocolonialisme et de l’impérialisme globalisé posée durant le premier Congrès,nous avons répondu en préconisant : 
1) une analyse rigoureuse du processus dialectique qui travaille l’Afrique en général et le Cameroun en particulier ;
2) le dépassement du Panafricanisme pétitionnaire dans le Panafricanisme de Gouvernement.
Messieurs et Mesdames, 
Au moment où je lis ces lignes, après que trois années soient passées, de 2018 à 2021, ces préconisations sont toutes accomplies:le Franc CFAest mort malgré les gesticulations d’arrière garde de la France et de ses alliés, les dynamiques d’émancipation contre le néocolonialisme et de refus de la recolonisation se sont structurées et se structurent victorieusement en Afrique, que ce soit au Mali, en République Centrafricaine, au Cameroun pour ne citer que ces pays-là, ces dynamiques impactent et modifient les rapports de forces internationaux, la Cour Pénale Internationale (CPI) a été vaincue,le Président Laurent Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé ont été acquittés et le Président Laurent Gbagbo est rentré dansson pays où son retour fait bouger sérieusement les lignes et enfin, l’Afrique a vaincu le coronavirus en faisant mentir les prédictions apocalyptiques de l’ONU, de l’OMS, de l’UE et de la France qui avaient parié et misé sur la mort historique de l’Afrique à la faveur de la pandémie, soit disant du coronavirus. Toutes ces accélérations de l’histoire ne portent-elles pas la marque du NMP ??? Tel est le lien de continuité historico-politique qui lie le premier Congrès du NMP au deuxième Congrès de notre Parti.
Le thème de ce deuxième Congrès est : « Reconstruisons les Fondations de l’Humanité et Préservons le Cameroun ». L’Audace de ce thème sous-entend que les fondations de l’humanité ont été détruites et que le Cameroun est menacé. En quoi consistent cette destruction des fondations de l’humanité et cette menace qui pèse sur le Cameroun ??? La déconstruction des fondations de l’humanité en général et son incidence sur le Cameroun en particulier est un processus qui plonge ses racines dans les temps les plus immémoriaux de l’humanité. Les humains ne sont entrés dans l’histoire que lorsqu’ils ont pris conscience des enjeux de leur existence et se sont organisés pour faire reculer les frontières de l’obscurantisme en neutralisant les forces qui œuvraient pour la perte de l’humanité. Cet effort de l’homme pour être un agent conscient de la marche de l’histoire grâce à la science, la Foi et à la spiritualité, a connu des accélérations qui, ont permis à l’humanité de réaliser des bonds qualitatifs dans le sens d’une plus grande compréhension de sa destinée et des lois qui gouvernent la marche de l’Univers. L’accélération de l’histoire, en ce début du 21ème siècle semble échapper à l’humanité, elle n’en apas la maîtrise. Les forces socio-politiques qui sont à l’œuvre dans cette accélération sont hors de contrôle. Elles semblent être au-dessus des forces de l’histoire. En effet, une inversion sans précédent du cours de l’histoire a lieu devant nous. Jusqu’ici,en dépit des formes qu’il a prises ici et là, le progrès historique a eu pour tenant et aboutissant, l’être humain, l’espèce humaine qu’il fallait reproduire et propager. Quelque soit la forme que le moteur de l’histoire prenait à toutes les époques historiques, il a toujours été question de l’espèce humaine,des êtres humains.
Qu’elle prenne la forme de l’individu, des peuples, des Nations etc… la promotion de l’espèce humaine était, du moins présentée comme étant l’enjeu essentiel de l’action historique, de la science et de la foi. Peut-être que les classes sociales montantes, dominantes ou déclinantes de toutes les époques, se sont toujours considérées comme relevant de l’espèce humaine et ont donc agi comme telles. Ce qui a eu pour conséquence évidente que la mesure de toute chose soit l’espèce humaine, l’homme,l’être humain. Que ce soit au sein de la famille primitive, au sein du clan, de la tribu, de la confédération des tribus ou enfin de la Nation et ce, quelque soit le stade historique atteint, les activités humaines qu’elles soient politiques, économiques, sociales, culturelles, religieuses, spirituelles, géopolitiques, traditionnelles, tournaient en première et en dernière instance autour de l’idée qu’il fallait créer et garantir les conditions de la reproduction matérielle des hommes, des sociétés mais surtout celles de la propagation de l’espèce humaine. Même quand les hommes et les sociétés étaient sous l’emprise des forces religieuses les plus obscures, les dieux ou le Dieu que l’on demandait d’adorer et à qui l’on demandait de sacrifier, n’acceptaient que l’adoration et les sacrifices venant des humains. Que les dieux « aient mangé et avalé »des millions d’hommes par l’entremise des guerres de religion, de rituels orgiaques et d’holocaustes, tout ceci est bien connu mais jamais les religions n’ont déclassé l’être humain et l’espèce humaine au profit d’une nouvelle espèce créée de toutes pièces. Que l’homme soit appelé à la rédemption, qu’il ressuscite des morts, qu’il revienne de la mort, qu’il veuille accéder à l’immortalité etc…, c’est en tant qu’humain, qu’espèce humaine qu’il aspire à ces réalités. Pour se préserver, se reproduire et se propager en tant qu’espèce, l’humanité a adopté, après les avoir expérimenté et vérifié, certains principes comme étant intangibles et non négociables. Leur éventuelle négociabilité ne pouvait se faire que dans des conditions particulières, préalablement définies par les humains démocratiquement conscients des enjeux de cette négociation, des humains libres de toute contrainte qui puisse altérer leur jugement.

De ces principes, l’on retient que : 

1) DIEU existe, il est le Créateur du Ciel et de la Terre, Chef Suprême des Mondes visible et invisible.Il est le Père Universel de tous les humains.
2) Le genre masculin est différent du genre féminin. On n’intervertit pas l’ordre de leur différence impunément. 
3) La famille est constituée d’un homme et d’une femme.C’est le lieu où l’on conçoit l’enfant
4) L’enfant est issu d’un homme et d’une femme. 
5) La sexualité n’est pas quelque chose de banal. Elle est régulée par la société sous l’inspiration de la sagesse et non d’une évolution sociale actionnée par des puissances dévoyées d’où l’existence de tabous et d’interdits.
6) Les déviances et les abominations sexuelles sont fortement combattues et réprimées. Elles ne peuvent et ne doivent être élevées au rang de valeurs. 
7) La morale et la religion comme moyen de promouvoir et de préserver la vie, sont célébrées et encouragées. 
8) La moralité qui découle de leur saine pratique, fonde la civilisation.
9) Le travail est émancipateur, il ne doit pas être aliéné par l’injustice des rapports de production. 
10) L’exploitation de l’homme est une abomination, elle doit être combattue sous toutes ses formes.
11) La juste répartition du fruit du travail et la justice sociale sont comptées parmi les plus puissants fondements de la vie collective. 
12)L’intérêt général d’une société est définie par la collectivité consciente d’elle-même. Cette conscience s’exprime politiquement dans des formes que la société se donne librement. Ces formes les plus abouties sont l’Etat et la Nation. La raison d’être de la Nation et de l’État, c’est de garantir et d’incarner l’intérêt général, de promouvoir la liberté et la responsabilité humaines. La liberté et la responsabilité humaines, l’intérêt général ne sauraient n i être pris en otage, ni dénaturés par des logiques de classe.Ils ne peuvent pas s’abaisser, faire allégeance à des logiques dictatoriales de classe.De telles pratiques sont une abomination. 
13)Aucun homme n’est supérieur à un autre, aucune classe n’est supérieure à une autre. L’organisation politique de la société,l’Etat ont pour finalité, l’imposition de l’égalité endroit et en devoir de tous les hommes indépendamment de leurs origines sociales. 
14) Les Nations sont souverainement égales. Il n’y a pas de Nation supérieure à une autre. La loi de la puissance et de la force comme fondement, comme principe des relations internationales, est inacceptable. 
15) La lutte des classes participe de l’histoire de l’humanité. Son dépassement dans une fraternité humaine universelle basée sur la justice et la vérité, ne saurait être l’œuvre d’un projet dictatorial d’une classe sociale mais plutôt, l’aboutissement d’une maturation consciente de l’humanité portée par les idéaux de justice sociale, d’égalité en droit et en devoir, de solidarité, de reconnaissance de la primauté des valeurs divines.
16) L’être humain est un tout que l’on ne saurait éclater, démembrer en laboratoire, dans l’optique d’augmenter ou de diminuer son humanité. La dignité et l’intégrité physiques ou morales de l’être humain sont sacrées et inviolables etc… 
Ces principes que nous venons de recenser de manière non exhaustive, ont fécondé et nourri une longue dialectique des civilisations et de la Civilisation. Si les civilisations sont diverses,la Civilisation qui, est la synthèse de ce que les civilisations ont de meilleur, ne s’est jamais éloignée de ces principes que nous avons énumérés. C’est un peu comme l’a affirmé Serguei Lavrov, Ministre russe des affaires étrangères, le code génétique des civilisations en l’état, qui a préservé l’espèce humaine tout au long de l’histoire, c’est-à-dire la longue marche consciente, de l’homme vers lui-même. Ce code génétique est sacré. On ne le touche pas. Surtout pas avec les mains mondialistes ou mondialisées. L’inversion de l’histoire qui a cours devant nos yeux, c’est la reprogrammation de ce code génétique des civilisations en vue de son remplacement par un nouveau code génétique aventureux, méphistofélique dont les aboutissants et les tenants échappent à tous. Le but de la mise en œuvre de cette reprogrammation génétique de l’humanité, c’est l’accélération de l’avènement de l’homme augmenté. Une chose qui peut ê tr e tout sauf un homme tel que nous l’avons connu jusqu’ici. Ce projet est porté par une classe sociale globale (la première de l’histoire de l’humanité) qui a concentré entre ses mains, tous les leviers de la puissance. C’est la fin de l’espèce humaine, donc de la liberté, de la civilisation. Engels doit se retourner dans sa tombe, lui qui définissait le progrès comme étant « …le bond de l’humanité, du règne de la nécessité dans le règne de la liberté ». L’humanité n’en a pas encore fini avec la nécessité qu’une classe globale de dépravés et de déshumanisés, veut lui faire effectuer un bond dans la servitude éternelle par le biais d’applications technologiques. Cette classe sociale, ce sont les mondialistes (les talmudistes, les illuminatis etc…). Leur projet politique est le Mondialisme. L’ennemi de l’humanité, c’est le mondialisme. Les ennemis de l’humain, ce sont les mondialistes. Il est temps de pénétrer dans leur sanctuaire. AU CŒUR DU MONDIALISME Le projet qu’on appelle mondialisme est un projet très ancien. Il côtoie l’ancienneté des âges. Il a été formulé avant la protohistoire, avant la préhistoire. Il est devenu historique à la faveur de l’avènement de la bourgeoisie au-devant de la scène historique. La quintessence du projet mondialiste ne s’explique pas par les seules modalités de la science telle que cette dernière s’est affirmée historiquement. Maintenant que la science matérialiste est sous le contrôle de la bourgeoisie, comment cette dernière va-t-elle permettre que les ressorts cachés du mondialisme soient exposés ???


C’est la science spirituelle qui est en capacité de prendre le contre-pied de la propagande scientifique ( qui elle, promeut le projet des mondialistes) en expliquant en profondeur les tenants et les aboutissants non avoués de leur projet. C’est la lumière spirituelle qui peut éclairer et dissiper les ténèbres épaisses que les mondialistes propagent sur le monde sous couvert de fausses lumières technologiques. Historiquement, le mondialisme est né dans l’Angleterre victorienne. Ses promoteurs historiques sont ceux qu’on appelle les fabiens britanniques. Son visage romanesque a pris les formes du roman « 1984 » dans lequel Orwell déroule le contenu du projet mondialiste :La perpétuation de la domination britannique sur le Monde par la fusion de l’Empire britannique et des Etats-Unis d’Amérique pour former un Super État dirigé par une idéologie dangereuse :Ingsoc abréviation de « English socialism ». Ce s u p e r État s’appelle Océania. On y voit la préfiguration du projet de Nouvel Ordre Mondial et son avatar de Gouvernement Mondial si chers aux mondialistes. A la base du mondialisme, il y a le socialisme anglais qui est un mélange de racisme, d’aristocratie raciale et d’occultisme, qui exalte la supériorité des races nordiques : les normands, les celtes et les anglo-saxons. Pour revenir au mondialisme, il a aussi un visage historique poétique : c’est celui du poème d’Alfred Tennyson, le poète officiel de la Reine Victoria, en 1842, intitulé « Locksley Hall ». Il rêvait d’un âge d’or de la paix, sous une « loi universelle »,un «parlement de l’homme »et une « fédération du Monde ».Qui ne voit à travers ces idées de Tennyson, une préfiguration poétique de la Société Des Nations et de l’ONU ??? Winston Churchill, l’un des pères sévères du Mondialisme était un zélateur du poème de Tennyson.Il l’a qualifié de «la plus merveilleuses de toutes les prophéties modernes ».Comme par hasard ou par amour de la littérature n’est-ce pas ???Pour que le socialisme anglais devienne mondialisé, il a fallu qu’il fusionne, pactise avec le talmudisme par l’entremise du pacte Rothschild-Oliver Cromwell. Dès lors, les mondialistes pouvaient concentrer leurs forces pour atteindre l’objectif stratégique de « l’union anglo-américaine », on est dans les années 1893 quand cette idée à commencer à circuler, à se répandre. Tout comme l’idée des «Etats-Unis » du monde anglophone, s’est propagé dans les années 1901. En effet, l’idée de perpétuer la domination britannique sur le Monde n’est pas faisable sans les Etats-Unis d’Amérique, aussi, le mondialisme s’est toujours évertué à manipuler les Etats-Unis d’Amérique afin qu’ils fassent partie intégrante de l’Empire britannique. L’on ne comprend rien à la création des structures telles que la «table ronde »dès les années 1900, à l’organisation de la première guerre mondiale par les mondialistes, à l’infiltration de la Maison Blanche depuis ces années par des éléments à la solde des mondialistes, à la création des groupes de réflexion comme la Chatham House (au Royaume-Uni) et son équivalent aux Etats-Unis d’Amérique, le Council of Foreign Relations (CFR), à l’action d’un homme comme Winston Churchill bref l’on ne comprend rien à la fabrication de la fameuse « relation spéciale » qui lierait pour toujours les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, relation spéciale dont les bases sont jetés depuis 1919,sil’on perd de vue le caractère vital pour les mondialistes, de l’alliance anglo-américaine au profit des britanniques. 

Les Etats-Unis d’Amérique ont vocation d’après les mondialistes à être un prolongement outre-mer de l’Angleterre. Le non-dit de l’eugénisme: On a souvent présenté l’Angleterre comme le berceau de la révolution industrielle qu’on doit à l’invention de la machine à vapeur par James Watt. Ce qui est frappant à première vue, c’est le ravalement à l’arrière-plan, l’effacement socio- historique des véritables auteurs de cette invention : à savoir les masses laborieuses qui étaient à l’époque, surexploitées. Les classes dominantes ont toujours su comment confisquer les mérites et les bienfaits du travail général de l’humanité pour se présenter comme étant des progressistes, comme une classe émancipatrice alors qu’il n’en est rien. L’on voit déjà apparaître cette ruse du capital qui consiste à se servir des avancées scientifiques et de leurs applications pour masquer la brutalité des rapports sociaux capitalistes. De l’Angleterre de l’époque, point de masses laborieuses exploitées mais plutôt un génie James Watt qui a inventé la machine à vapeur pour le bonheur de l’humanité.James Watt est donc un génie bienfaiteur de l’humanité. Cette volonté farouche de nier la réalité de l’exploitation des masses laborieuses, cette haine de classe propre au capitalisme à l’égard de la classe des travailleurs considérée comme dangereuse, appelle à la mise au point de théories qui vont justifier l’esclavage capitaliste. C’est sur le fond constitué par ce refoulé produit par la nécessité de nier la réalité de l’exploitation, que l’eugénisme va prospérer. L’impérieuse nécessité de nier la réalité de l’exploitation capitaliste prouve par l’absurde que les classes laborieuses sont une menace sérieuse pour la pérennité du système de domination capitaliste. Aussi, et ce depuis la première révolution industrielle jusqu’à la quatrième révolution industrielle, le développement de l’outil et de la technique par le biais des avancées de la science, est inséparable de la volonté des classes dominantes, d’instrumentaliser les avancées scientifiques pour exercer un contrôle socio-politique sur les masses laborieuses. Le choc de la fin du 19ème siècle : A cette époque, l’impérialisme britannique voyait monter des tumultes dans l’histoire, son pire ennemi, le nationalisme et son corollaire, la souveraineté nationale. Cette dernière a déjoué tous les pronostics de l’oligarchie financière basée à Londres et «quelque chose de nouveau émergeait et représentait un péril sérieux pouvant miner et ruiner à jamais les systèmes géopolitiques hobbesiens à somme nulle ». «C’est qu’en effet, la préservation de l’Union (des États-Unis d’Amérique) est en grande partie due à une alliance stratégique entre la Russie et le Etats-Unis d’Amérique, qui s’est traduite par une défaite majeure pour les forces britanniques logées dans la City de Londres et à Wall Street et incarnées par l’esclavagisme sudiste et celui du Canada britannique.

Un nouveau système mondial était en train d’émerger rapidement, car les hommes d’Etat partisans de Lincoln adoptèrent rapidement « le système américain d’économie politique » pour libérer les Nations des manipulations de l’Empire. Alors que le système américain était un système ouvert, fondé sur les progrès technologiques illimités et sur la soumission de l’argent à la souveraineté nationale, le système britannique quant à lui, était fondamentalement fermé,fondé sur le culte et le contrôle de l’argent par des financiers privés, l’esclavage par la dette et la spéculation. Là où l’un se concentrait sur la production, l’autre ne faisait que piller de manière parasitaire. HenryC. Carey avait rendu cette dichotomie explicite lorsqu’il prévoyait la nature de la guerre civile américaine à venir, élaborée dans son livre intitulé : «Harmony of interest » écrit en 1852: Deux systèmes se présentent au Monde : l’un vise à augmenter la proportion de personnes et de capitaux engagés dans le commerce et le transport, et donc à diminuer la proportion de personnes engagées dans la production de marchandises à échanger, avec un rendement nécessairement moindre pour le travail de tous ;tandis que l’autre vise à augmenter la proportion de personnes engagées dans le travail de production, avec un rendement accru pour tous, donnant aux travailleurs de bons salaires ; et aux propriétaires du capital, de bons profits…l’un est tourné vers le paupérisme, l’ignorance, la dépopulation et la barbarie ; l’autre vers l’accroissement de la richesse, du confort, de l’intelligence, une combinaison d’action et de civilisation. L’un regarde vers la guerre universelle ; l’autre vers la paix universelle. L’un est le système anglais ; l’autre, nous pouvons être fiers de l’appeler le système américain car c’est le seul qui ait jamais été conçu et dont la tendance est d’élever et d’égaliser la condition de l’homme dans le Monde entier. En 1872, Carey était occupé à diriger un groupe international d’économistes qui aidaient des dizaines de Gouvernements à mettre en œuvre ce système lorsqu’il a écrit le traité économique anti-malthusien intitulé « Unity of law ». C’est là que le grand économiste a pleinement exposé sa théorie globale de la science économique en tant que système à somme non nulle de coopération et de croissance créative entre les grandes cultures : ‘’ les grandes Nations de la Terre devraient toutes profiter des pouvoirs mentaux et physiques, de chacune d’entre elles augmentant son pouvoir d’auto-direction à mesure que chacune d’entre elles obtient de plus en plus de pouvoir pour contrôler et diriger les grandes forces naturelles ; l’harmonie de tous les intérêts internationaux étant aussi parfaite et complète que celle des individus qui composent les Nations.

En 1890, la vision optimiste de Carey d’une nouvelle époque pour la civilisation était magnifiquement exprimée par le premier Gouverneur du Colorado et ancien garde du corps de Lincoln, William Gilpin dont le cosmopolitan railway présentait les études approfondies de projets ferroviaires unissant toutes les parties du Monde dans le cadre d’une nouvelle culture de progrès scientifique et technologique pour tous. Gilpin était explicite sur le fait que ce système serait financé par de Banques Nationales générant du crédit productif à long terme, du protectionnisme et une éducation universelle pour le bien de tous. Gilpin a écrit sur ce futur Monde post-colonial : «les armes du massacre mutuel sont jetées au loin ;les passions sanguinaires trouvent un frein, une majorité de la famille humaine accepte les enseignements essentiels du christianisme dans sa pratique… Une place est découverte pour la vertu industrielle et la puissance industrielle. Les masses civilisées du Monde se rencontrent ; elles s’éclairent mutuellement et fraternisent pour reconstituer des relations humaines en harmonie avec la Nature et avec Dieu. Le Monde cesse d’être un camp militaire, nourri uniquement par les principes militaires de la force arbitraire et de la soumission abjecte. Un Ordre Nouveau et grandiose dans les affaires humaines s’inaugure à partir de ces immenses découvertes et événements concomitants » Ce texte nous présente l’état du Monde à la fin du 19ème siècle.Une alliance des Nations se forme pour refuser le système anglais d’économie politique à cause de son caractère pillard et de sa tendance à conduire le Monde vers la guerre universelle. L’Empire anglais va riposter dans les termes que nous avons explicités plus haut, en plus de ce qu’il va organiser la guerre civile aux Etats-Unis d’Amérique. 


Toute la géopolitique, toute la géo-économie et toute la géo-spiritualité de notre temps prennent leurs sources dans le choc géopolitique qui a opposé l’Empire britannique à L’Union américaine. La montée en puissance d’une alternative à l’hégémonie impériale britannique va amener cette dernière à intensifier les mécanismes de la domination pour essayer de juguler le péril qui la menace. Pour ne pas nous répéter, nous nous concentrerons sur la sophistication du malthusianisme, rempart idéologicoscientifique de l’Empire. « Avec ses corollaires économiques dans les travaux de Mill, Smith et Ricardo, les théories de Malthus ont servi auparavant à la justification de l’Empire. M. Malthus pour les besoins de la cause avait été amené à inventer une loi de la population au moyen de laquelle il pouvait dégager les riches et les puissants de toute responsabilité pour l’état des choses existant ; il leur a donnés l’assurance que la pauvreté et la misère dont il étaient partout entourés, résultaient du fait que le Créateur avait envoyé sur la Terre un grand nombre de personnes pour lesquelles, il n’avait prévu aucune table où il leur serait permis de manger, aucun tissu avec lequel elles pourraient être vêtues ; fournissant ainsi la théorie à l’aide de laquelle les auteurs ultérieurs ont pu, comme ils le supposaient, prouver que, dans les îles britanniques, l’homme, était devenu « une drogue » et la population, « une nuisance ». Une fois de plus, l’on peut aisément voir le refoulé eugéniste revenir à la surface. Les changements de paradigme apportés par la science et la politique à la fin du 19ème siècle, ont donné naissance à une nouvelle ère pétrochimique/électronique. Les nouvelles découvertes en physique atomique faites par Beckerel, Roentgen, Curie, Rutherford, Planck et Einstein modifient en outre l’idée que l’humanité se fait de l’espace, du temps, de l’énergie et de la matière. L’application pratique de ces découvertes sous la forme d’un progrès scientifique au service de l’humanité détruisait rapidement les fondements des prétendues « lois de la population de Thomas Malthus qui, supposaient que l’invention humaine ne pouvait jamais dépasser les limites de la nature, ce qui nécessitait toujours un « sacerdoce scientifique » pour contrôler la croissance démographique par-delà, le contrôle des Nations. Et pan ! Le refoulé eugéniste signe sa présence. On avance dans la connaissance et la compréhension du champ d’extension de l’eugénisme. Il ne s’agit pas seulement de prendre acte de ce que « l’homme est une drogue » et la « population une nuisance », il faut établir et comprendre tous les ressorts du lien qu’il y a entre le contrôle de la croissance démographique et le contrôle des Nations. 1) L’idée d’un « sacerdoce scientifique » est à approfondir. On sait que Malthus magnifiait les guerres, les catastrophes naturelles et les famines comme étant les moyens naturels de contrôle et de régulation de la démographie. Dès lors que ces moyens naturels ne sont plus en mesure de contrôler la croissance démographique, le sacerdoce scientifique ne peut-il pas mettre la science à profit pour créer ces calamités, mais surtout, développer les applications qui permettront de manipuler à dessein les lois de la croissance démographique ??? Il y a longtemps que nous y sommes. 2) Contrôler la croissance démographique par-delà le contrôle des Nations, signifie que l’Empire se hisse au-dessus de toutes les Nations et ait les moyens de contrôler chaque homme et chaque Nation. Un tel projet cristallise des enjeux à nul autre pareil. 3) Pour se hisser au-dessus de chaque homme et de chaque Nation, il faut récapituler tout ce que l’homme, l’individu et les Nations mis ensemble, savent faire sur le plan scientifique, économique, industriel et militaire afin de disposer d’un pouvoir qui soit supérieur à tous les autres pouvoirs puisqu’il s’agit bel et bien de dominer les hommes et les Nations, d’établir « un Gouvernement Mondial ». Les développements ci-dessus nous conduisent tout droit au cœur de la sophistication des thèses malthusiennes pour opérer la mise à jour scientifique de son contenu malmené par les nouvelles découvertes scientifiques citées plus haut.

C’est dans le Centre nerveux idéologique de Cambridge et de la Royal Society que les bases malthusianistes de l’Empire vont être renouvelées. « Ces réseaux ont donné naissance à une nouvelle race de gestionnaires impériaux sous la forme de Huxley’s club (vers 1865) dirigé par un jeune misanthrope talentueux nommé Thomas Huxley (alias Darwin bull dog) chargé de formuler une nouvelle grande stratégie de préservation de l’Empire. Sachant que le niveau le plus important de la guerre se trouve dans les conceptions scientifiques de la société puisque notre norme d’autorégulation politique est en fin de compte fondée sur, et mise en forme par les normes et lois trouvées dans la nature, le Huxley’s club visait à unir toutes les branches majeures de la physique, de la biologie, de l’économie et de la sociologie sous une interprétation cohérente unique basée sur une science gradualiste, descriptive et réductionniste. Il s’agirait d’une nouvelle science unifiée, cohérente sur le plan interne, qui mettrait à plat les preuves de tous les sauts créatifs qui façonnent l’ensemble de la nature vivante et non vivante. Ce groupe a réalisé que si la nature pouvait être modélisée comme un processus fermé en décomposition aléatoire, elle serait également dépourvue de toute notion réelle de principe, de justice ou de moralité. Cette conception de la nature permettrait alors aux Empires de justifier à jamais l’exploitation de leurs victimes… Sur la base de cette refondation scientifique, de cette révolution néocopernicienne, la science, comme au 19ème siècle, va connaître au 20ème siècle, une accélération foudroyante qui, d’applications technologiques en applications technologiques, va connaitre un tournant décisif en 1900 avec le lancement d’un projet visant à enfermer l’Univers entier dans une très petite boîte mathématique dépourvue de toute vitalité créative. Cette boîte allait bientôt prendre le nom de « cybernétique » et de « théorie des systèmes d’informations ». Ce système servira plus tard de base à l’essor du transhumanisme, de l’intelligence artificielle et à la quatrième révolution industrielle… » Messieurs et Mesdames A travers ces longs développements qui précèdent, nous avons vu où nous a conduit la nécessité pour l’Empire de relever le défi à lui lancé par l’Amérique Lincolnienne. En effet, nous sommes en face de l’affrontement de deux (02) conceptions de l’avenir du Monde, de deux paradigmes opposés de l’économie politique. Ces deux conceptions opposées « se caractérisaient, d’une part, par une demande de contrôle centralisée du Monde par une élite unipolaire désireuse de s’élever au-dessus de l’influence des Etats-Nations souverains, tels des dieux modernes de l’Olympe, tandis que l’autre était fondée sur une conception « multipolaire » d’une communauté d’Etats-Nations souverains travaillant ensemble sur des infrastructures et des progrès technologiques à grande échelle. L’une était fondée sur des normes économiques malthusiennes de système fermé, s’adaptant à des rendements décroissants, tandis que l’autre était fondé sur des normes de progrès scientifique continu générant des sauts créatifs hors des contraintes de ressources limitées ». 

Ceci est une lecture basée sur le contexte de la fin du 19ème siècle. Si nous voulons adapter ce constat synthétique de la situation qui prévalait à cette époque, à ce début du 21ème siècle, nous dirions à peu près ceci : « le Monde d’aujourd’hui est pris en étau entre deux avenirs possibles : d’une part, une alliance multipolaire pour la défense des Etats-Nations souverains qui s’est organisée autour de la survie à long terme, d’un optimisme scientifique et d’une coopération gagnant-gagnant ; de l’autre part, un mouvement unipolaire de Gouvernement mondial, une politique de dépeuplement et de pensée à somme nulle, des pandémies contrôlées et de guerre, mis en place par un programme intitulé Grand Reset ». Il est plus important que jamais de comprendre ces deux (02) paradigmes opposés, et un bon point de départ est l’esprit dérangé des architectes du Grand Reset qui poussent la société aujourd’hui vers une « quatrième révolution industrielle » où l’on pense que l’automatisation et l’intelligence artificielle rendront la plupart des humains actuels obsolètes sous peu. Comme le philosophe vedette du Forum économique mondial de Davos, Yuval Harari, a décrit à plusieurs reprises cette perspective : « la technologie peut perturber la société humaine et le sens même de la vie humaine de nombreuses façons, allant de la création d’une classe mondiale d’inutiles à la montée en puissance du colonialisme des datas et de dictatures numériques ». A la faveur de ces deux résumés de situations comparées de la fin du 19ème siècle et du début du 21ème siècle, nous pouvons sans risque de nous tromper, affirmer que le 21ème siècle n’est que, à quelques détails près, le produit de cette guerre géopolitique qui a opposé l’impérialisme britannique (colonialisme britannique) à l’Amérique Lincolnienne.
Autrement dit, les actions politiques, économiques, culturelles, sociales, géopolitiques, géospirituelles que nous avons posées depuis la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours, n’ont été qu’un développement de ce long processus historique. Autrement dit, les deux (02) guerres mondiales, l’avènement de ce que l’on appelle le « droit international », de l’ONU et de ses organismes spécialisés, le système de Bretton Woods, les indépendances, la guerre froide, la mondialisation, les Programmes d’Ajustement Structurels (PAS), la globalisation ne sont que des formes que revêt à un moment ou à un autre, ce choc dialectique opposant la volonté de l’Empire « universel » de perpétuer sa domination d’une part et la volonté des Etats-Nations de s’émanciper totalement de l’Empire d’autre part. Messieurs, Mesdames, Il est temps d’engager la sortie du sanctuaire mondialiste en mettant à la lumière, les hypothèses fondamentales sur lesquelles reposent ce système fermé qu’est le darwinisme social, l’autre nom de l’eugénisme. « L’eugénisme est la science de la purification du patrimoine génétique humain de toute pollution indésirable. Elle a vu le jour à la fin du 19ème siècle. Cette science est née de l’application des théories de la sélection naturelle et de la survie des plus aptes », développées par Charles Darwin, et qui va jusqu’à l’élimination des individus inaptes par la société humaine, celle-ci reposait sur certaines hypothèses fondamentales dont les plus importantes étaient les suivantes :

1) Que l’humanité est un système entièrement façonné par les forces matérielles que sont les contraintes environnementales et la génétique,
2) que ce système était entièrement fermé et donc entropique (soumis à la loi immuable des
rendements décroissants menant à une mort thermique inévitable), 
3) que la force créatrice des mutations génétiques guidant l’apparition de nouveaux mécanismes biologiques était fondamentalement aléatoire et 
4) que ce caractère aléatoire ne pouvait être surmonté que par l’avènement d’une nouvelle ère d’ingénieurs sociaux gérant l’humanité à tous les niveaux : économique, culturel et même génétique ». 
Que retenir de tout ceci ??? Que l’eugénisme n’est que le stade suprême du capitalisme. Qu’arrivé à ce stade, le capitalisme mute en son contraire. Il devient le socialisme eugéniste. Nous l’avons appelé le global socialisme là où le nazisme était un national-socialisme. La parenté philosophico-politique entre les deux idéologies saute aux yeux. Le national-socialisme exaltait la race pure aryenne et engageait tout le peuple dans un acte de purification raciale par le biais du national-socialisme qui entendait restaurer les hautes valeurs germaniques. Le national-socialisme avait délimité un espace vital que les allemands ne pouvaient partager avec quiconque. Tous ceux, qui occupaient un bout de l’espace vital, devaient être anéantis, exterminés ou soumis. Le national-socialisme était la vérité absolue qui ne pouvait faire l’objet de la moindre discussion encore moins contestation et ce, sous peine de mort. Le peuple était engagé dans un changement radical de comportement par un dressage militaire. Il faut toujours au nationalsocialisme, un agneau sacrificiel que l’on tient pour responsable de tous les maux du pays. Il s’agit d’un groupe social ou d’un peuple désigné comme agneau sacrificiel, comme bouc émissaire.


L’économie de guerre tient lieu d’économie. Elle enrichit quelques-uns dans cette ambiance de guerre totale. Le national-socialisme veut réparer une humiliation historique intolérable. Tous ces traits du nationalsocialisme ne sont-ils pas repris par le global socialisme que les mondialistes veulent imposer au Monde ??? Le capitalisme a muté parce que, ce qui entre autres, fait son essence, c’est l’anarchie de la production. Désormais, il est en ordre de bataille rangé pour accueillir son maître : la bête de l’événement comme l’a annoncé solennellement un mondialiste jupitérien placé à la tête de la France. Des milliards d’hommes sont inutiles, inaptes à la vie sociale, il faut les purifier génétiquement. Tout comme les Nations dont il faudra purifier le code génétique de tout germe de patriotisme et d’attachement à la souveraineté. L’une des formes les plus actualisées de l’eugénisme, c’est le coronavirus. N’oublions pas que l’eugénisme, c’est le contrôle démographique, c’est le contrôle des Nations, c’est la mobilisation de la science pour fournir aux eugénistes les moyens de réussir leurs objectifs. A la faveur de cette prétendue pandémie, on a vu la quasi-totalité des Gouvernements de la planète adopter le même narratif relatif à la pandémie, une généralisation, à quelques exceptions près, du confinement. On est donc forcé d’admettre que toute la population de la Terre a été transformée en cobayes des fabricants des vaccins, que le politique s’est transformé en médecin en chef dans tous les pays, que les libertés ont été supprimées, que les tests sont faux mais que les chiffres et autres données issues de ces tests sont décrétés comme étant fiables, que les entreprises sont transformées en forces de maintien de l’ordre en charge de la gestion des libertés publiques, que pour imposer la vaccination, l’on procède par des méthodes des plus honteuses, que le FMI finançait les États afin qu’ils confinent leurs populations. Le coronavirus, c’est la victoire à titre posthume de Thomas Malthus avec des variants qui surgissent de toutes parts tous les deux jours. Le coronavirus a montré que la classe d’ingénieurs sociaux, seule à même de gérer l’humanité à tous les niveaux, ne faisait pas dans la dentelle. Quand et où a-t-elle fait ses classes d’ingénierie sociale au point de maîtriser une menace qu’on dit nouvelle, inconnue d’avance ???

Décidément l’humanité est entrée dans un nouvel âge de son histoire, c’est un âge post-historique. Toutes les lois qui ont gouverné les activités humaines jusqu’à lors, sont en passe d’être démantelées pour être remplacées par des lois numériques. L’espèce humaine est démodée, la sélection naturelle des espèces est remplacée par la sélection technico-numérique des espèces. Des milliards d’individus sont désormais de trop sur la Terre. Que fera t-on d’eux ??? Les porte-voix des mondialistes ne cachent pas leur dessein à l’égard de ce trop-plein d’hommes ; à défaut d’augmenter leur humanité, il faudra les éliminer. C’est la fin de l’espèce humaine. La classe d’ingénieurs sociaux a décidé de mettre fin à l’existence de l’espèce humaine. Dire qu’on a qualifié Hitler d’incarnation suprême du Mal, qu’on a vanté le caractère très avancé de notre civilisation. Elle qui a érigé les juridictions internationales pour prévenir les crimes contre l’humanité, les génocides etc… Toutes ces instances censées garantir les libertés individuelles, les droits de l’homme ont toutes capitulé. Elles se sont placées volontairement sous la coupe des ingénieurs sociaux. Le visage actuel de l’Empire : A la sélection technico-numérique des espèces correspond une sélection technico-numérique des Etats. Il ne suffit plus de s’aligner dans le camp dominé par l’économie politique fondé sur le culte et le contrôle de l’argent par des financiers privés, l’esclavage par la dette, la spéculation et le pillage, il faut en plus appliquer les politiques eugénistes sur sa population. Malheur aux gouvernants qui tiennent tête, ils sont assassinés quand leurs pays ne sont pas plongés dans le chaos. C’est ainsi que le Monde a assisté à une vague d’assassinats ou de tentatives d’assassinats de Chefs d’Etat pour cause de désobéissance au Nouvel Ordre Mondial : on cite pèle mêle les cas des anciens Présidents du Burundi, de la Tanzanie, d’Haïti et le cas du Président Biélorusse qui a échappé à une tentative d’assassinat après son refus de prendre l’argent du FMI dans l’optique de confiner son peuple. On peut faire un parallèle, avec la vague d’assassinats qui a parcouru le Monde entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle alors que l’Empire universel britannique chancelait de toutes parts pendant qu’en face de lui, une alternative politico-économique montait en puissance sous le leadership du Président Lincoln : Président Abraham Lincoln assassiné le 15 avril 1865 ; le Tsar Alexandre II assassiné le 13 avril 1881 ; le Président Garfied assassiné le 19 septembre 1881 ; Le Chancellier Otto Von Bismark chassé du pouvoir le 18 mars 1890 ; le Président de la France SADI CARNOT assassiné le 25 juin 1894 ; le Tsar Alexandre III visiblement empoisonné le 1er novembre 1894 ; le Président Mc Kinsley assassiné le 14 septembre 1901 ; Vyacheslav von Plehve, Ministre russe de l’intérieur assassiné le 17 février 1905 ; Ministre russe de l’intérieur Pyotr Stolyn, Premier Ministre de 1906 à 1911 assassiné le 17 septembre 1911 ; Grand Duc Serguei Alexandrovitch de Russie assassiné le 17 février 1905 ; le Tsar Nicolas II assassiné le 17 juillet 1918 ; le Président Sun Yat Sen forcé à la démission après un an de pouvoir du 1er janvier au 10 mars 1912. Comme l’indique le tableau ci-dessus, les assassinats des Chefs d’Etat sont un aspect de la nature criminelle de l’Empire. Que l’Empire soit une authentique criminocratie, c’est ce que prouve la mise à feu et à sang de la Syrie, de la Libye, de l’Irak, du Mali, du Burkina-Faso, de la RCA, les dynamiques orchestrées de déstabilisation du Cameroun, du Tchad. C’est ce qu’attestent les assassinats du Maréchal Déby, du Colonel Kadhafi, de Saddam Hussein, la tentative d’assassinat du Président Touadéra, le plan visant à rapter la Guinée Equatoriale et à assassiner son Président, la guerre organisée contre la Cote d’Ivoire, la tentative d’assassinat du couple présidentiel des Gbagbo et enfin sa déportation à la CPI, la tentative de renversement des Institutions vénézuéliennes etc…

L’autre trait caractéristique de l’Empire, c’est qu’il s’est constitué en gang global opérant comme une meute. Vous y trouverez l’ONU et ses organes spécialisés, le système de Bretton Woods, la France, l’Angleterre, l’Union Européenne, les USA, l’OTAN, la galaxie des structures informelles qui tournent autour des centres nerveux de la finance etc… C’est ce que le Ministre russe des affaires étrangères, M. Serguei Lavrov appelle « l’Occident collectif » qui s’est, entre-temps, autoproclamé « communauté internationale ». Dans un tel contexte, la diversification des partenariats stratégiques peut apporter une bouffée d’oxygène mais le jeu des équilibres des grandes puissances confine le Monde au statut quo et bloque la possibilité, pour l’instant, d’un bond géopolitique qualitatif de l’humanité vers des horizons plus heureux. Que dire enfin de la ligne de fracture souterraine qui travaille le Monde, à savoir la volonté des mondialistes maîtres des centres financiers mondiaux, d’imposer un Gouvernement Mondial à partir des principes lucifériens??? Les Etats-Nations vont-ils laisser faire, eux qui sont infiltrés à un niveau très élevé par le complexe talmudiste ??? Quand on voit que le narratif officiel à propos du coronavirus est devenu le langage officiel de tous les Etats, l’on peut se demander s’il n y a pas, à l’initiative des mondialistes, un consensus, un pacte secret à propos du contrôle démographique de la population mondiale ??? Quoi qu’il en soit, si l’on peut se réjouir de ce que les peuples bougent, de ce que l’Afrique, dans son ensemble, a vaincu le coronavirus, que les mondialistes sont discrédités au niveau des peuples et des masses populaires, que les élites sont extrêmement divisées, il reste tout de même que l’on est très inquiet devant la situation mondiale surtout quand on sait que les mondialistes ont encore de grandes capacités de nuisance, en apparence ??? Y a-t-il de l’espoir pour l’humanité ??? Messieurs, Mesdames chers invités, Le tableau descriptif de l’Empire dans son visage actuel et de ses desseins, peut désespérer, décourager et confiner à l’impuissance. Oui, les ennemis de l’humanité sont puissants, disposent d’énormes moyens matériels et sont bien organisés. Le constater ne signifie pas qu’on ne peut pas venir à bout de ces gens. 

On le peut et c’est possible de les battre, de les vaincre. A condition de ne pas jouer sur leur terrain, de comprendre que leurs faiblesses résident dans leurs forces. Mais surtout, ne pas leur donner le moindre pouvoir sur vous. Commençons par analyser les matrices de l’eugénisme telles que décrites dans les pages précédentes : Tout d’abord, l’homme, s’il est déterminé matériellement par les lois naturelles, il n’est pas par contre limité spirituellement par la nature. Or, l’Univers spirituel commande à l’Univers naturel. Deuxièmement, il existe une science spirituelle qui porte sur les lois spirituelles de la Création visible et invisible. Troisièmement, l’unification des branches majeures de la science pour promouvoir un récit scientifique gradualiste, descriptif et réductionniste ne doit pas impressionner. A cette unification de la science, correspond une désintégration de l’homme. Son éclatement en morceaux, en particules isolées en laboratoire. Une fois que l’homme se ramassera sur lui-même dans son unité, les gesticulations faustiennes de la science bourgeoise ne tiendront pas devant lui. Quatrièmement, on ne peut pas enfermer l’Univers dans une petite boite mathématique. En le faisant, les mondialistes ont fermé leurs propres horizons puisque cette boite est dépourvue de toute vitalité créative.


Ce qui ne veut pas dire que nous nions le caractère vrai des lois de la cybernétique. Quant aux quatre hypothèses fondamentales de l’eugénisme, elles ne tiennent pas la route : 

1) Il n’est pas juste de dire que l’humanité est un système entièrement façonné par les forces matérielles que sont les contraintes environnementales et la génétique. C’est une confusion volontairement entretenue entre le contenant et le contenu pour embrouiller les naïfs. L’humanité est également façonnée par les forces spirituelles. 

2) Que ce système est entièrement fermé et donc entropique soumis à des lois immuables de rendements décroissants menant à une mort thermique inévitable. Il s’agit là d’une apologétique de la mort et du pessimisme civilisationnel. Nous, l’avons déjà dit, le système de l’humanité n’est pas fermé. 

3).Que la force créatrice des mutations génétiques guidant l’apparition de nouveaux mécanismes biologiques était fondamentalement aléatoire. Ce n’est pas juste de le dire. Les découvertes de la physique quantique démentent le hasard des processus biologiques. 

4) Que ce caractère aléatoire ne pouvait être surmonté que par l’avènement d’une nouvelle ère d’ingénieurs sociaux gérant l’humanité à tous les niveaux : économique, culturel et même génétique. Tout ce qui a été précédemment dit l’a été pour conforter cette dernière thèse. C’est le projet eugéniste qui est aléatoire, aventureux et dangereux. Sa mise en œuvre, suscitera des hommes dignes, qui vont exploser le projet eugéniste en plein vol. La quintessence des thèses eugénistes vise à couper l’homme de toute base spirituelle, à le déraciner et puis à l’isoler afin de le manipuler.

L’humanité actuelle est héritière des plus vieilles sagesses de l’humanité là où, le rêve eugéniste n’est vieux que d’un siècle et un quart. Les vieilles sagesses de l’humanité ont permis à l’homme grâce à l’espérance en ce que tout ne s’arrêtait pas ici-bas, de rester humain jusqu’à ce jour. Sur la base de ces sagesses, les hommes ont établi des passerelles spirituelles qui ont mené et qui mènent au Centre de l’Univers visible et invisible, à Dieu, à la Demeure du Père Universel de Tous, chez le Maître des données cosmiques, chez le Maître du Data-center cosmique, à la Source primordiale des informations stratégiques de niveau cosmique, de laquelle dépend tout ce qui existe. Grace à ces sagesses, les hommes ont appris à manier les armes de la Foi. Celles-ci ont fait leurs preuves en dépit des graves dérives religieuses, qui ont fait le lit de l’obscurantisme. Va-t-on jeté le bébé avec l’eau du bain ??? Qu’est-ce que nous voulons signifier ??? Qu’au bloc géopolitique, géoéconomique et géo-spirituel constitué par les forces de la globalisation, nous opposons une alliance géopolitique et géo-spirituelle d’un nouveau type qui, s’appuie sur les armes de génération inconnue mais dont la supériorité est établie.

Si l’on s’en tient au rapport de forces apparent qui structure le Monde, le projet des forces de la globalisation eugéniste ne trouvera aucun obstacle, aucune barrière à sa réalisation. Alors, la désespérance lucide sera la seule attitude qui vaille. Si nous nous en tenons au point de vue de l’Alliance géopolitique et géospirituelle constituée par le N.M.P, toutes les véritables forces progressistes du Monde et le Père Universel de tous, alors le sort des forces de la globalisation eugéniste et exterminatrice est scellé. Il y a donc espoir pour l’humanité. Les Fils de l’Homme, les humains doivent se ressaisir et mobiliser toutes leurs ressources spirituelles pour la préservation de l’espèce humaine du grand Mal que les eugénistes veulent lui faire. Messieurs et Mesdames, chers invités, S’il y a espoir pour l’humanité, il y a espoir pour le Cameroun, mon beau pays. En effet, le Cameroun, a vaincu le COVID 19, a organisé le CHAN 2020, s’est hissé dans le top mondial des pays modèles en matière de gestion de la crise du coronavirus. Le pays a su concilier en ces moments très difficiles, les exigences de respect des libertés et l’impératif de sauvegarde de la santé publique. Ce qui prouve à souhait que le Cameroun est dans le Monde, l’un des pays où la liberté n’est pas un vain mot. Le pays a neutralisé avec méthode la tentative d’imposition d’une soi-disante crise post-électorale, a tenu et a bouclé contre vents et marées le cycle électoral consécutif aux échéances des municipales, des législatives, et des sénatoriales. Le pays achève lentement mais surement la construction des infrastructures liées à la CAN 2022 tout en poursuivant l’achèvement de ses grands projets structurants. Au plan économique, la résilience du pays surprend le Monde. Malgré les chocs externes et internes, le pays tient. Ses fondamentaux sont bons. Que dire des menées séparatistes, sécessionnistes et terroristes qui ont cours dans le NO-SO, de la guerre contre les terroristes de Boko haram dans la Région de l’Extrême-Nord ???

Et pourtant, le pays fait face. Et l’Armée dans tout ça ??? Elle est devenue le creuset du patriotisme, le point de ralliement de toute la Nation. Le pays fait preuve d’un « fighting spirit » à nul autre pareil. Si l’Administration opérait sa mue c’est-à-dire sa révolution culturelle et structurelle, si l’Armée approfondissait davantage sa vocation, si la corruption cessait, si les acteurs économiques étaient davantage audacieux, si le patriotisme était la chose la mieux partagée, si les forces religieuses s’impliquaient davantage au-delà d’une certaine routine, si les villes étaient mieux maitrisées, mieux gérées, si la décentralisation densifiait davantage son effectivité, si les jeunes retrouvaient le sens de la discipline, si les artistes retrouvaient le sens de leur vocation et allaient de nouveau côtoyer les dieux pour en revenir avec du vrai art, si l’école se réconciliait avec son environnement et retrouvait l’Autorité qu’elle n’aurait jamais dû perdre, si l’Université décidait de former les Esprits, de favoriser l’éclosion des génies, de stimuler la créativité, l’esprit d’entreprenariat, si les hommes redevenaient des hommes et les femmes redevenaient les femmes alors, le Cameroun brillerait de mille feux et se réconcilierait avec lui même. C’est un pays en équilibre instable. Pour l’instant le rapport menace-riposte, est à l’avantage du Cameroun. Ces menaces sont bien connues. Leur but, c’est la destruction du pays. Par menaces, nous voulons désigner boko-haram, le terrorisme sécessionniste dans le NO-SO, mais surtout l’action de l’endocolonat, cette sous-classe d’anti-patriotes qui recrute dans toutes les sphères de la société camerounaise et qui agit comme relais interne du mondialisme. Le Cameroun est donc menacé. Il ne faut donc pas le bousculer davantage mais le protéger plutôt. Il faut le préserver en dynamisant davantage ses atouts, ses forces. Pour se faire, une action politique neuve, particulière, qui se distingue des autres démarches politiques s’imposait et s’impose. Qui peut nier que cette exigence d’une action politique originale est incarnée par le NMP ??? Depuis dix (10), le NMP s’est distingué par l’originalité de ses choix tactiques, de sa démarche stratégique et de son projet politique. Voilà pourquoi le NMP va intensifier davantage son action pour donner de la profondeur au débat politique et aux Institutions, pour apporter un supplément d’âme et d’Esprit au pays, pour propager le patriotisme. Notre mission, c’est de préserver ce pays en nous tenant aux côtés de son Patriarche de Président. 

Aucune force au Monde ne peut déstabiliser le Cameroun.

Douala, le 06 août 2021

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